Une maison. Mais une maison d’une espèce un peu particulière : composée de cloisons végétales diffusant de la lumières, elle est à la fois organique, sinueuses à la manière des arbres et des plantes, et urbaine, faite d’éléments industriels et quotidiens. Des sonorités sont émises de divers points de l’installation: bruits de mandibules et souffles imperceptibles, onomatopées, murmures indéfinissables, la maison semble vivante, dotée de parole.
Les espaces ainsi délimités se profilent comme autant de chambres improbables, cellules protectrices et mystérieuses qui accueillent le visiteur et l’enveloppent de leur étrangeté. Elles proposent une réflexion sur l’habitat et le biotope humain en général, en même temps qu’une expérience sensorielle intense.
Photo: Peter Sierigk